Ordures ménagères

L’Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) : l’enfouissement des déchets non valorisés

Après avoir été collectées, les ordures ménagères sont dirigées directement au centre d’enfouissement, sans tri complémentaire.

C’est à chacun d’entre nous, au domicile, de veiller à trier préalablement ses déchets recyclables ou compostables pour éviter leur enfouissement.

Points clés :

  • Outil public exploité en régie par le Point Fort Environnement
  • Stockage des ordures ménagères collectées au domicile, de la benne encombrants des déchetteries et des déchets industriels banals (DIB)
  • En exploitation depuis 2000
  • 6 agents
  • Site certifié ISO 9001 et ISO 14001
  • 45 000 t / an maximum de déchets stockés
  • 29 190 t stockées en 2023

Une installation sous contrôle

L’ISDND est une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE). Elle est autorisée par arrêté préfectoral et met en œuvre les prescriptions d’exploitation indiquées dans cet arrêté.

Principe d’exploitation :

Les camions sont pesés puis soumis au contrôle de radioactivité.
Les déchets sont ensuite déversés dans le casier en exploitation et mis en place à l’aide d’un compacteur.

Les effluents liés au stockage, c’est à dire les lixiviats (jus générés par la percolation de l’eau de pluie dans les déchets) et le biogaz (gaz produit par la fermentation anaérobie des déchets organiques) sont collectés et valorisés.

Précautions pour le sol et l’eau :

Pour prévenir toute pollution, ce stockage s’effectue dans des casiers isolées du milieu naturel par :

  • une barrière dite « passive », constituée d’un mètre d’argile compacté
  • une barrière dite « active » constituée successivement d’une géomembrane (bâche de 2mm d’épaisseur) et d’un géotextile de protection de la géomembrane.

Une surveillance est réalisée chaque trimestre grâce à 9 piézomètres permettant d’analyser les eaux souterraines.

Les eaux pluviales provenant des voiries et des zones non exploitées sont dirigées vers un bassin de décantation, puis un bassin de finition et enfin sont rejetées dans l’étang.

Une surveillance est réalisée chaque trimestre par l’analyse des eaux rejetées dans l’étang.

Traitement des lixiviats :

L’eau de pluie percole au travers des déchets et par gravitation arrive au fond du casier. Ces lixiviats sont collectés grâce à un réseau de drains installés à l’intérieur d’une couche de cailloux de 50 cm d’épaisseur. Ces lixiviats sont alors dirigés vers une lagune couverte, puis sont entièrement traités in situ. Les lixiviats sont dépollués par un double système de traitement incluant une osmose inverse et une évapo-concentration. Le concentrat ultime est stocké dans le casier en exploitation.

NB : une petite partie des lixiviats est réinjectée dans les casiers réhabilités : c’est le fonctionnement en mode bioréacteur.

La valorisation du biogaz :

Le biogaz est un gaz riche en méthane, produit au cours du processus de fermentation des déchets, en absence d’oxygène.

Ce biogaz est capté par mise en dépression des casiers et dirigé vers des chaudières. L’énergie fournie permet d’évapo-concentrer les lixiviats.

Une surveillance annuelle est réalisée sur les rejets atmosphériques des chaudières et de la torchère ainsi qu’une surveillance trimestrielles sur les rejets de la tour aéro-réfrigérante.